lundi 27 mai 2013

Darryl Bailey




Peinture de Fabienne Verdier

 
L’existence n’a pas de contours, elle ne peut donc être comprise 
comme quoi que ce soit en particulier.

Il semble important de le noter car la plupart des gens sont empêtrés dans l’idée de cultiver une certaine compréhension de l’existence, dans le but de mettre un terme au conflit. Bien que la perception puisse être utile dans une mesure limitée, c’est en fin de compte une focalisation sur des formes là où aucune forme n’existe réellement ; par conséquent c’est une focalisation sur l’illusion.

C’est la frustrante tentative d’imposer une forme au mouvement, une tentative de figer la vie, mentalement et physiquement, alors que la vie va toujours pousser au delà de ces limites imposées. Cette tentative de résister au mouvement de la vie est conflit ; 
elle ne peut apporter un terme au conflit...

L’existence est mouvement. Quoi que nous soyons en ce moment, quoi que nous fassions en ce moment,
 est un inexplicable mouvement s’accomplissant lui-même. 
Rien ne peut y être ajouté et rien ne peut en être retranché.

Darryl Bailey

 

jeudi 23 mai 2013

Éveil....




"De rêveurs, vous deviendrez éveilleurs,
Vous devez arriver à ce point que
 quiconque vous regarde - s'éveille"

- Dialogues avec l'Ange -



dimanche 12 mai 2013

Isabelle Padovani






La vague et l'océan : histoire d'eau...


Après que la vague/identification à "moi" ait fait l'expérience de l'océan/impersonnalité, que faire lorsqu'on se retrouve à nouveau en train de se prendre pour la vague ?
Cette vidéo offre des pistes pour sortir de ce type de quête qui peut devenir un obstacle majeur à découvrir la paix que nous sommes, maintenant...











Site Isabelle Padovani : clicclic....


mercredi 8 mai 2013

Gérard




La « voie sans voie » 7 avril 2013


Croire sur parole ce qui est dit ici ou ailleurs ne changera jamais rien, il est nécessaire que cela soit vu, réalisé.
Et en premier lieu, l’absence d’un « individu séparé » appelé « moi ».


L’absence d’effort et de stratégie

Puisqu’il n’y a pas de « moi », aucun « moi » ne peut faire quoi que ce soit.
Ainsi, « vous » ne pouvez rien faire pour défaire le conditionnement responsable de votre mal-être.
Cependant, il serait faux d’affirmer qu’il ne faut rien faire. Ce serait encore utiliser une stratégie, celle du « faire rien ».

Ce n’est pas à un « moi » que s’adresse ces paroles.
Ce qui Est s’adresse à Ce qui Est ; Ce qui Est se révèle à lui-même.


Le regard

La seule « pratique » nécessaire est celle du regard. Ce terme peut être remplacé par ceux de « écoute », de « être avec », ou de « réalisation ».
Par contre, il ne s’agit en aucune manière d’effectuer une pratique au sens habituel du terme : une stratégie adoptée afin d’atteindre un but précis.

En l’absence de tout individu séparé, de tout « moi », « personne », aucun « quelqu’un » ne peut pratiquer. Et cependant, il y a regard, et apparente pratique.
Parce qu’en réalité, nous sommes regard.


Ce regard va permettre de réaliser quelques vérités :
  1. Nous ne pouvons pas ne pas être ;
  2. Nous ne sommes pas les acteurs de ce que cet ensemble corps-psyché éprouve, vit, ressent, pense, fait…
    – Nous ne sommes pas les sensations, ni les perceptions, ni les pensées, ni les émotions, ni même le corps ;
    – « Nous » ne respirons pas, ne digérons pas, ne faisons pas battre le cœur, etc. Tout cela arrive de lui-même ;
    – « Nous » ne pensons pas, les pensées surviennent et sont captées ;
    – « Nous » ne percevons pas, ne ressentons pas ; les perceptions et les sensations se produisent ;
    – « Nous » n’agissons pas, « nous » ne choisissons pas, il n’y a pas un « acteur » des actes, pas un « moi » qui choisit. Des actes sont posés, des choix sont faits.
  3. Toute souffrance provient d’une ou de pensées « crues », c’est à dire de croyances. Pas de croyance signifie pas de souffrance ; toute souffrance signe une ou des croyances non vues pour ce qu’elles sont : de simples pensées crues, à tort.
    Ces croyances sont généralement assorties d’un jugement, d’une idée de ce qui nous convient et de ce qui ne nous convient pas, d’un refus de ce qui arrive tel que cela arrive, d’un attachement à notre système de pensée, à notre vision de la vie, etc. Ce refus est lui-même une pensée.
    Nous sommes par exemple attachés à « mon » idée du bonheur, « mon » idée de l’amour, « mon » idée de l’éveil. Ce qu’ils devraient être, ce qu’ils devraient nous apporter, leurs caractéristiques et ce qui signe leur réalité ou leur absence.
    Tout comme l’idée d’un « moi », ces idées sont conditionnées, causent de nombreux troubles et retardent la VISION de Ce qui Est et de ce qui arrive tel que c’est et tel que cela arrive.
  4. Le regard peut se détendre totalement, laisser de côté tout le « perçu ».



4ème de couverture
Nous ressentons tous, à de nombreux moments, un manque, un sentiment de séparation, d’incomplétude. Alors nous recherchons le bonheur : un sentiment d’unité, de paix, de joie… Nous languissons d’un bonheur durable, et même permanent. Cependant, nos efforts ne comblent pas cette aspiration.
Et si ce manque n’était pas ce que nous croyons ? Et si seul un regard innocent et direct permettait de changer de perspective, de « recentrer » cette quête et de la voir s’achever ?
Ce livre propose d’aborder ce qui est et ce qui arrive sous un nouvel angle, celui de la « perspective non duelle ». Elle est clairement expliquée ici et s’intègre facilement grâce à de nombreux exercices simples et accessibles à tous.
Au fil des pages, Nous sommes invités à découvrir par nous-même ce qui a toujours été profondément su en nous.
L’auteur nous apprend de manière très pédagogique à poser un regard neuf sur les événements de notre vie et tout ce que nous ressentons, pensons, percevons. Nous réalisons alors que les choses ne sont pas telles que nous les pensons.
En définitive, grâce à la « magie » d’un regard libre et accueillant, dépourvu de tout présupposé, elles se dévoilent à la fois plus simples, plus belles, plus tranquilles et plus joyeuses.
« C'est à une forme de médecine de l'esprit que nous invite l'auteur, en le dépouillant de ce qui l'empèse, et en révélant ainsi la beauté qu'il cache, la beauté propre à chacun et à chacune d'entre nous. »                              
Extrait de la préface du Docteur Jean-Marc Mantel

Docteur en médecine, psychothérapeute, formateur et coach, Gérard a longtemps cherché la Paix, l’Unité, l’Éveil… Après des années de recherche, il a finalement réalisé qu’il n’y a pas d’individu séparé.
ISBN 978-2-86316-217-0    18,50 € 
Commander le livre à l'auteur : gerard@regarder-ce-qui-est.org (frais de port offerts pour la France métropolitaine)
Site Gérard : clicclic

Regarder ce qui est… et sourire

Entretien avec Gérard

Nous ressentons tous, à de nombreux moments, un manque, un sentiment de séparation, de dysharmonie, d’incomplétude, etc. Alors nous recherchons le bonheur : un sentiment d’unité, de paix, de joie, d’amour, de tranquillité ou quelque autre nom que nous lui donnions. Nous languissons d’un bonheur durable, et même permanent. Cependant, nos efforts ne comblent pas cette aspiration.
Et si ce manque n’était pas ce que nous croyons ?
Et si seul un regard neuf, innocent et direct permettait de changer de perspective, de «recentrer» cette quête et de la voir s’achever ?

Au fil de ces rencontres, nous allons ensemble apprendre à poser un regard neuf sur les événements de notre vie et sur tout ce que nous ressentons, pensons, percevons. Nous allons porter l’attention sur des faits qui ont toujours été là mais qui sont restés masqués par des sentiments erronés et de fausses croyances responsables de nos mal-être. Nous regarderons de près ce qu’est le « moi » et dévoilerons Ce qui Est en amont de ce qui arrive.


Qui est Gérard ?

Docteur en médecine, psychothérapeute, formateur et coach, Gérard a longtemps cherché la Paix,
l’Unité, l’Eveil… Après des années de recherche, il a finalement réalisé qu’il n’y a pas d’individu séparé.

Aujourd’hui, disent ceux qui le connaissent :
« Il partage cette évidence, la joie souriante au cœur, d’une manière très libre, avec transparence et simplicité. »
« Il dévoile l’origine de toutes les souffrances, dénonce toutes les fausses croyances y compris celles concernant ‘l’éveil’ et révèle la liberté, la tranquillité et la joie inhérentes à chacun. »

Rencontre avec Gérard à l’occasion de la sortie du livre

« Regarder ce qui est… et sourire »
Préface de Jean-Marc Mantel / Éditions Accarias l’Originel
« C'est à une forme de médecine de l'esprit que nous invite l'auteur, en le dépouillant de ce qui l'empèse, et en révélant ainsi la beauté qu'il cache, la beauté propre à chacun et à chacune d'entre nous. » Extrait de la préface du Docteur Jean-Marc Mantel

Vendredi 17 mai à 20h

104, rue de Vaugirard – PARIS 6°
M° St Placide ou Montparnasse
Bus 89, 94, 95 arrêt Littré

Participation libre à partir de 8 €
Sans réservation

Sam. 18 et dim. 19/05
de 10h30 à 16h30 (avec pauses)
Lieu : 11 rue René Villermé, M° Père Lachaise
Participation : 100 € les deux jours, si réservation préalable, au lieu de 120€