De la tête au cœur
Notre tendance est de nous préserver, de conserver une base de repli. Tous les jours, d’année en année, nous répétons, nous simulons un “pas” que nous ne franchissons jamais. Nous avons peur de tout perdre en nous abandonnant à l’Ouverture et au Vivant. Cependant, ne sommes-nous pas déjà perdus dans notre illusion, en proie au doute et aux incertitudes ?
Le cercle représente la limite symbolique dans lequel nous nous cantonnons. L’illusion c’est de croire en son pouvoir. Sinon, nous verrions que la plage sur laquelle il est dessiné est la même à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Lecture des signes
* Koan zen
(Le mouvement au sein de l’immuable, chapitre 4, page 46)
(Le mouvement au sein de l’immuable, chapitre 4, page 46)
Plonger dans le “Grand Bleu”
Notes
1/ Il y a des “faires” qui prolongent l’illusion et il y en a d’autres qui permettent de la dépasser.
Nous savons aussi que le “ne pas faire” peut également devenir un “faire”.
Bien que “fond” et “forme” soient un, du point de vue illusionné nous sommes enclins à les opposer.
Nous pensons que la “forme” créer un problème avec le “fond”. J’ai parlé de la dualité dans plusieurs billets, comme dans “Château en sable”.
Il n’y a pas de réelle dualité, mais une croyance en une séparation en un second. C’est pour cela que vouloir agir contre revient souvent à la renforcer.
Pour invalider cette croyance, il y a une attitude (une sobriété) qui consiste à ne pas la conjuguer, à ne pas l’alimenter de façon qu’elle s’épuise et que le jeu tombe, révélant ainsi la Nature absolue.
La seconde approche, plus active, consiste à “dépasser” la forme pour contacter le fond. Intellectuellement, nous savons que la forme est le fond et que le fond est la forme. Il s’agit d’utiliser la forme comme d’un tremplin. Le tremplin appartient au relatif, à la terre, cependant, il a la capacité de nous pousser vers le ciel, vers l’absolu. “Plonger” dans ce cas, est une forme absolue, une “forme tremplin”, qui nous permet de nous élever au-delà des croyances, de les invalider.
1/ Il y a des “faires” qui prolongent l’illusion et il y en a d’autres qui permettent de la dépasser.
Nous savons aussi que le “ne pas faire” peut également devenir un “faire”.
Bien que “fond” et “forme” soient un, du point de vue illusionné nous sommes enclins à les opposer.
Nous pensons que la “forme” créer un problème avec le “fond”. J’ai parlé de la dualité dans plusieurs billets, comme dans “Château en sable”.
Il n’y a pas de réelle dualité, mais une croyance en une séparation en un second. C’est pour cela que vouloir agir contre revient souvent à la renforcer.
Pour invalider cette croyance, il y a une attitude (une sobriété) qui consiste à ne pas la conjuguer, à ne pas l’alimenter de façon qu’elle s’épuise et que le jeu tombe, révélant ainsi la Nature absolue.
La seconde approche, plus active, consiste à “dépasser” la forme pour contacter le fond. Intellectuellement, nous savons que la forme est le fond et que le fond est la forme. Il s’agit d’utiliser la forme comme d’un tremplin. Le tremplin appartient au relatif, à la terre, cependant, il a la capacité de nous pousser vers le ciel, vers l’absolu. “Plonger” dans ce cas, est une forme absolue, une “forme tremplin”, qui nous permet de nous élever au-delà des croyances, de les invalider.
L’humour du “jeu”
Il nous arrive d’aborder notre démarche spirituelle comme une sorte de challenge, comme une lutte contre l’illusion. Nous appuyant sur une certaine technicité et une volonté farouche pour mettre en œuvre certains principes… Il est important de bien comprendre que l’illusion n’est qu’illusion. Ce qui veut dire qu’elle n’existe pas, qu’elle est en nature aussi vide qu’un reflet. Toute action que nous dirigeons sur elle, lui donne du pouvoir, ne fait que renforcer son apparente solidité. Ainsi, le jeu duel est maintenu.
C’est dans l’adhésion naturelle et confiante en la perfection et en l’unité de la Nature, de la Présence, que la libération s’actualise. Elle se dérobe, lorsque s’exerce la moindre lutte, lorsque nous continuons de croire en la moindre de nos histoires, dialogues et “tricotages” avec le mental.
Il est difficile de comprendre que nous n’ayons pas à “faire quelque chose”. Aussi, entendez cette expression “ne pas faire” comme le fait de ne pas nourrir ou servir le rôle. Nous sommes semblables à des comédiens sur la scène de la vie. C’est par la croyance en notre jeu que nous sommes identifiés au personnage et prisonniers du décor. La façon d’y échapper est de ne plus investir et tenir dramatiquement le rôle. Plus directement, c’est Voir et admettre que tout ceci n’est pas vrai. Nous restons libres d’agir et d’occuper avec humour notre place dans le monde évanescent, voyant comme un rappel qu’à la fin de chaque acte, ainsi que chaque soir, le rideau tombe
.
C’est dans l’adhésion naturelle et confiante en la perfection et en l’unité de la Nature, de la Présence, que la libération s’actualise. Elle se dérobe, lorsque s’exerce la moindre lutte, lorsque nous continuons de croire en la moindre de nos histoires, dialogues et “tricotages” avec le mental.
Il est difficile de comprendre que nous n’ayons pas à “faire quelque chose”. Aussi, entendez cette expression “ne pas faire” comme le fait de ne pas nourrir ou servir le rôle. Nous sommes semblables à des comédiens sur la scène de la vie. C’est par la croyance en notre jeu que nous sommes identifiés au personnage et prisonniers du décor. La façon d’y échapper est de ne plus investir et tenir dramatiquement le rôle. Plus directement, c’est Voir et admettre que tout ceci n’est pas vrai. Nous restons libres d’agir et d’occuper avec humour notre place dans le monde évanescent, voyant comme un rappel qu’à la fin de chaque acte, ainsi que chaque soir, le rideau tombe
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Site: Denis Marie
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