vendredi 30 décembre 2016

Association Espace de l'Etre


Une petite pub pour une nouvelle association
"Espace de l'Être"


L’association Espace de l’Etre a été créé en Décembre 2016, principalement pour donner vie et accompagner le livre « TEMOIGNAGES CONTEMPORAINS SUR L’EVEIL » édité avec la participation des 17 enseignants francophones suivants : Alexander Kimpe, Bruno Maillard, Prabhã Calderón, Claudette Vidal, Della, Michaël Szyper, Frédéric Samnidhi, Gérard, Marion, Janick, José Le Roy, Lionel Cruzille, Moine Gojo, Pascal Hastir, Patrick Vigneau, Somasekha et Suyin Lamour.
L’objet de l’association est d’organiser, avec les participants du livre, des journées de Live Satsang sur internet (donation libre) et des rencontres en présence sur Lyon ou Valence. Ces événements sont une occasion d’échanger avec les participants du livre sur la base de leurs témoignages et également une opportunité de s’imprégner de leurs enseignements.
L’organisation des journées de Live Satsang sur internet est novateur car ce format est inspiré de celui proposé par certains enseignants anglo-saxons. Ce format d’enseignement, bien que ne remplaçant par une rencontre en présence directe, permet de faire rayonner largement les messages délivrés. Ils durent une journée entière, entrecoupée de pauses ; et reposent sur dana (donation libre).
L’association propose également des rencontres en présence sur Lyon ou Valence. Une communauté est en train de se créer et les propositions facilitant l’organisation logistique de ces rencontres sont les bienvenues. Vous pouvez nous contacter à l’adresse email suivante : etre.espace@gmail.com.
L’association est animée par Mathieu, à l’origine également des Productions de l’Etre.


espace de l'Être : ClicClic....


3ème Millénaire




La paix intérieure

Un fil d'Ariane vers la paix intérieure
La paix
La “Paix” dont on ne veut surtout pas...
Les informations médiatiques, qui affluent de toutes parts, ressassent que nous sommes toujours en guerre, que le monde n'est que conflits... La paix est une vague espérance peu crédible... Les avancées technologiques en matière de défense montrent d'ailleurs, avec une grande constance, leur côté offensif. « L'homme déshumanisé, nous dit Sœur Catherine, instrumentalise tout » – et la paix dans le monde en est un exemple significatif !... Il faut s'armer nous affirme-t-on, quand on veut la paix ! Il faut s'armer et surtout... vendre des armes, beaucoup d'armes – on ne sait jamais à quelle paix se vouer !

« Je me demande parfois, s'interroge Marianne Dubois, si c'est le but de beaucoup de vies de trouver la paix parce qu'il y a tellement de personnes qui aiment le conflit et éventuellement le provoquent par pur instinct ou plaisir... Cela me semble très étrange, mais il y a beaucoup de personnes comme ça. Pour certains, la paix est nuisible ». Dans un monde gouverné par une civilisation masculine, des femmes nous questionnent : 
« Qui nous apprend ce qu'est la paix ? demande Martine Régis... Qui nous enseigne le chemin de Paix ? Et qui nous montre l'exemple ? Rarement les enseignants, pas plus que les parents, ni les médias, certainement pas les modèles des aînés qui montrent ce qu'ils ont appris : loi du plus fort et autre esprit de compétition se font la part belle des transmissions de tous bords. »

Bien sûr, paradoxalement, personne ne veut être en paix, mais chacun l'espère, l'attend, la réclame, l'exige... Car comme le fait remarquer le Frère John Martin : « Les conflits et la violence extérieurs sont le reflet de nos conflits et violence intérieurs ».


N° 122   -   Hiver 2016
Thème :  La paix intérieure
Sommaire
 
3e millénaire : Le fil d’Ariane 
Somasekha : La Paix que nous sommes
Dominique Schmidt : La Paix, Mythe ou Réalité ?
Marianne Dubois : Confiance dans la Vie
Isabelle Padovani : Une voie vers la paix, la Communication Non Violente
Thich Nhat Hanh : Travailler pour la Paix
Soeur Catherine : La paix intérieure, refuge fermé ou foyer rayonnant ?
Edouard Salim Michael : Une Paix qui n’est pas de ce monde
Frère John Martin Sahajananda : La Paix est notre véritable nature
Suyin Lamour : Nous sommes la Paix que nous cherchons
Martine Régis : Confrontation en soi pour une paix durable…
Jean-Marc Mantel : Cela qui voit
Rubriques :
Approche de la Méditation :        
Perception. Qui perçoit ? de Kaveen
Témoin d’Éveil : 
Pascal Hastir : Au-delà de la souffrance, éveil à la douceur de la présence
Psychologie transpersonnelle dans l’Art, par Welleda Muller : A la recherche de la Paix intérieure
Documents :
Nicolas de Cues :  La Paix de la Foi - “De pace fidei”
Miguel Molinos : Le Quiétisme - voie de la paix intérieure
Shrî Aurobindo : La paix immuable selon la Bhagavad-Gîtâ
Ramana Maharshi    : Le Soi est la Paix
Portfolio :
Photographies de Huib Limberg
BD :        
Anna Guégan : Techniques électriques
N. Céliolisa : La guerre en Moi
3ème Millénaire : ClicClic...


dimanche 18 décembre 2016

dimanche 16 octobre 2016

Betty




Ce dvd, réalisé par la revue 3e millénaire et l'association Être Présence, présente un entretien réalisé à Paris avec Betty en mai 2011. Des extraits d'un autre entretien sont également présentés en bonus. La durée de ce document est de 2 heures.
Il n'y a rien à tuer en soi ! Il n'y a absolument rien à combattre en soi ! Juste à regarder. 
Commander : 3ème Millénaire
Ce dvd présente un entretien réalisé à Paris avec Betty en mai 2011. Des extraits d'un autre entretien sont également présentés en bonus. Durée : 2h.  - 15,90 € port compris

Rencontre avec Betty


Ce dvd présente un entretien réalisé à Paris avec Betty en mai 2011. Des extraits d'un autre entretien sont également présentés en bonus.
Réalisé par la revue 3e millénaire et l'association Être Présence, ce document exceptionnel de 2 heures nous fait partager une rencontre avec Betty dont voici un extrait :

“ Il n'y a rien à tuer en soi ! Il n'y a absolument rien à combattre en soi ! Juste à regarder. on ne change pas cette machine-là. 
Cette machine-là, elle existe, elle a le droit d'exister, point final. Si vous êtes en guerre vous allez alimenter le rêve et vous allez tourner dans la cage de votre hamster sans arrêt. Il n'y a rien à tuer. Il n'y a rien à changer. on ne calme pas les émotions, on ne raffine pas les sens. on n'essaie pas d'étrangler l'ego. C'est une quête qui n'existe pas. On regarde comment ça fonctionne. Il faut être vigilant et regarder. Observer comment on agit, ce que l'on ressent. Observer qui ressent quelque chose. 
Le corps a des sensations. L'individu les capture et dit “c'est moi”. On s'identifie au corps et le corps c'est les sens, les émotions et le mental. 
On est totalement identifié à ces trois piliers-là du rêve. Alors il n'y a rien à changer. vous voulez changer quelque chose en avant de vous : tout ce que vous faites, c'est brouiller le miroir qui est là. Si vous le brouillez, vous voyez embrouillé et la confusion se perpétue... à l'intérieur de la tête, c'est la tour de Babel. Les sens, les émotions et le mental ne parlent pas le même langage et on veut comprendre les associations entre l'un et l'autre, alors c'est la confusion. (...) 
Tout ce que tu perçois est déjà passé. alors il est où le mouvement de faire quelque chose ? Regarder est bien suffisant.(...) 
J'avais la croyance que si je ne faisais rien il ne se passerait rien et c'était une grande croyance que j'avais ! J'avais l'impression que ce monde-là ne fonctionnerait pas si moi je n'intervenais pas. (...) et je me disais : “la vie ne fait pas son job, je vais l'aider un peu parce qu'elle ne donne pas ses preuves.
” 
Donc, regarde juste ce que tu es en train de faire. Les bilans que tu es en train de faire, comment le mental parle tout le temps, comment tu crois les sensations du corps... Juste savoir ça. C'est simple ça. Ça te suit partout. Tu penses que tu vas le trouver plus en Inde, alors que c'est là ! 
Ça va être juste déguisé. C'est tout ! 
C'est toujours là, devant toi.
 ”

Betty a porté sa vie durant la question de son existence sur Terre, jusqu'à son éveil spontané. Elle n'a, en effet, suivi aucune voie spirituelle spécifique, aucun maître, aucune religion ou philosophie. 
Elle a juste essayé d'expérimenter ce qui est vrai dans ce qu'elle lisait ou chez ceux qu'elle rencontrait. 
L'éveil fut un bouleversement, une coupure drastique où chaque instant est complet en lui-même, sans relation avec ce qui l'a précédé ou ce qui le suivra, laissant place à un monde toujours frais, neuf et vivant. 
Betty vit au Québec et rencontre les personnes que la vie met sur son chemin. 

Son site web : 
www.lagrandejoie.com




vendredi 8 juillet 2016

Rencontre avec Jean Bouchart d'Orval


BRÛLANTE CLARTÉ
Séminaire avec
Jean Bouchart d’Orval 


Nous avons bu le vin sacré, nous sommes devenus immortels, nous sommes parvenus à la Lumière, nous avons découvert les dieux. Que pourrait bien maintenant nous faire l’hostilité? Quel tort, ô immortel, pourrait nous faire le mortel?
gVeda VIII, 48, 3
Si l’homme moderne, embourbé dans son mal-être, découvrait la «Lumière immense et sans peur» tant célébrée dans le gVeda, il y trouverait un repos sans bornes pour son âme tourmentée. Franchissant pour nous des milliers d’années, les hymnes védiques chantent la vaste Lumière et l’immortalité. Profondément joyeux, tout entier consacrés à l’accession de l’homme à la Vérité, ils distillent la sereine confiance et l’intime fraternité des hommes avec les dieux. Une invitation à nous asseoir avec les poètes visionnaires védiques, qui avaient regardé au plus profond de leur âme, résolu le mystère de l’existence et trouvé l’immortalité.

Entretiens libres avec Jean
Samedi et dimanche 8-9 octobre 2016, de 10h00 à 17h00, au 25 chemin de Troquereau sur l'Isle, Lieu-dit Durandeau 33230 Coutras. Participation : 60 par jour (merci de prévoir le règlement en espèces). Ceux qui le souhaitent peuvent apporter des plats de leur choix pour manger sur place.

Infos et réservation : Jean-Marc Martin 05 57 41 14 71 / 06 16 80 20 93
aubinsahallor@orange. fr 
www.jeanbouchartdorval.com







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samedi 2 juillet 2016

Tony Parsons




La faim du soi séparé est inextinguible car il semble y avoir constamment quelque chose qui manque. « Moi » désire la libération de cette prison, mais il se languit de quelque chose qu'il ne comprend pas. Ce sentiment de séparation n'est pas simplement une idée, une pensée ou une croyance. Il s'agit d'une énergie contractée incarnée dans la totalité de l'organisme. Ce que partage Tony Parsons est une mise en lumière de la construction artificiel du « moi » qui est toujours en train de chercher quelque chose de plus pour se satisfaire. Ce livre se démarque de tous les autres ouvrages spirituels par son approche totalement inédite de la problématique du chercheur. Loin de nourrir les affres d'une quête sans fin entretenue par l'espoir illusoire d'atteindre un jour une fuyante illumination, Tony Parsons éveil son lecteur à une toute autre possibilité. L'insatisfaction existentielle qui habite le chercheur n'est pas fourvoyée ici par la promesse de lendemains qui chantent à force d'efforts et de pratiques. Elle est simplement orientée vers son effacement par la dissipation du chercheur lui-même et de l'histoire dans laquelle il se complait pour continuer coute que coute à exister. La communication du secret ouvert - c'est ainsi que Tony Parsons nomme son message - ne peut que pointer vers la simple merveille d'être et tenter de mettre en lumière la futilité de toute recherche en ce sens. Toutes les idées éculées d'hier, les croyances, les contraintes et les exigences à propos de transformation ou d'amélioration personnelle s'effondrent simplement dans ce lâcher-prise sans retenue. Avec humour et bon sens Tony Parsons hausse son lecteur au niveau d'une perspective radicalement nouvelle qui au delà des mots opère une puissante transformation énergétique rendant possible la survenue de la réalisation que le chercheur n'a pas d'autre problème que lui même. Tout ce qui est est liberté sans borne. Il n'y a seulement que l'inconnaissable mystère de simplement être. 

160 pages – 17€
Ed. L'Originel



lundi 2 mai 2016

Franck Terreaux

                      

Franck Terreaux a écrit deux livres :



"Lorsqu'il est question de recherche spirituelle, les premiers mots qui nous viennent à l'esprit sont : méditation, ascèse, libération de l'emprise de l'ego ou encore conscience de soi. Ces mots résonnent ici comme des subterfuges nous éloignant inexorablement de ce que nous sommes. Le "reste tranquille" de Ramana Maharshi retrouve enfin tout son sens. Plus rien à chercher, plus rien à trouver, vous êtes ce que vous êtes avant même que vous ne le sachiez, avant même que vous ne commenciez à l'imaginer. C'est le "avant" le "juste avant" de toute chose. Franck Terreaux, accordeur de pianos, rencontra pendant son parcours intérieur deux personnes qui furent déterminantes : Jean Klein et Marigal."


Franck Terreaux nous dit qu’il n’y a pas à faire, mais surtout, il nous permet de comprendre de manière précise comment être en mesure de dépasser cette apparente contradiction : en ne faisant pas, nous arriverons à quelque chose. « Il y avait chez moi très peu de résistance, comme d’attente d‘ailleurs. La confiance et l’amour que je portais à la vie étaient sans réserve. J’étais en quelque sorte comme le petit chaperon rouge, empreint d’innocence et de naïveté, si bien qu’à tout moment, un petit rien pouvait tout faire basculer. » C’est dans cet état d’ouverture totale que l’éveil a trouvé Franck. On retrouve dans ce court extrait la simplicité de ton, le pragmatisme et la proximité auxquels Franck Terreaux a habitué ses lecteurs. Il nous parle ici bien sûr d’éveil, mais aussi du cheminement, et des circonstances qui l’y ont conduit. 
Il nous invite au travers de son livre 
« L’art de ne pas faire » à comprendre ce que nous sommes. 
Puisque nous le sommes, nous n’avons pas à le devenir. 
Anne David

José Le Roy : SITE WEB

dimanche 24 avril 2016

Rupert SPIRA


En réalité, toutes les dépendances sont une extension ou une modulation de notre dépendance première à la pensée. Lorsque la pensée en perpétuelle activité, avec ses excursions dans le passé et le futur, n’a plus le pouvoir d’apaiser ces sentiments inconfortables – sentiment de manque, de mal-être, de dévalorisation, d’échec, d’inadéquation, de perte, de désespoir etc. – alors, nous nous tournons vers des moyens plus extrêmes tels que la dépendance à des substances ou des activités, afin d’éviter d’avoir à faire pleinement face à ces sentiments.

Dès que le sentiment d’inconfort surgit, nous recourons à notre substance ou notre activité préférée, ce qui atténue temporairement le sentiment de malaise et nous éprouvons alors un bref répit durant lequel la paix de notre nature véritable irradie brièvement, soulageant ainsi le mental et le corps de leurs angoisses et tensions. Alors, le mental attribue ces étincelles de paix et de satisfaction à l’activité ou à la substance, ce qui a pour seul effet, par la suite, d’en renforcer l’habitude.

À un moment donné, il se peut que nous voyions toute cette stratégie d’évitement et de recherche et que nous ayons la clarté et le courage d’affronter ces sentiments si longtemps évités.

Cela peut susciter en nous une rébellion qui incitera le corps à faire tout son possible pour mobiliser de nouveau notre attention sur une activité de refoulement, d’évitement, de déni ou de recherche. Toutefois, si nous faisons preuve de courage et d’amour, nous pouvons laisser ce déploiement d’énergies nous traverser, sans en devenir complice.

De cette manière, et sans en prendre conscience tout d’abord, nous prenons position en tant que Présence consciente et, ce faisant, nous dépossédons ces sentiments de la seule chose dont ils ont besoin : notre attention. Que l’on cède à ces sentiments ou qu’on les refoule importe peu; ils se développent tout aussi bien dans les deux cas.

Si nous avons le courage et la clarté de ne pas esquiver ces sentiments à travers des d’activités ou des substances, ni à travers des formes plus subtiles d’évitement telles que l’ennui, l’anticipation, la peur, l’attente, le doute, etc., ces sentiments seront exposés, par couches successives, à la lumière de la Présence. Tous ces sentiments sont les différentes formes prises par le soi intérieur séparé et s’il y a une chose que le soi imaginaire ne supporte pas, c’est d’être clairement appréhendé. Il prospère à la faveur de l’inattention. Telle une ombre, il ne supporte pas le soleil.

Nul besoin de faire quoi que ce soit avec ces sentiments. Notre Soi, Présence consciente, ne nourrit aucune intention à leur sujet. Rien n’est un problème pour notre Soi. Seul un soi imaginaire chercherait à s’en débarrasser. En fait, vouloir se débarrasser du soi séparé est une des manières les plus subtiles qu’il a de se perpétuer.

Extrait de "Présence" de Rupert Spira



dimanche 28 février 2016

Ramana Maharshi


LE SON DU SILENCE est un livre de synthèse dont l’originalité – outre la richesse et la profondeur de son contenu – est qu’elle présente enfin des inédits des premiers écrits et des paroles de Srî Râmana Mahârshi, de ses entretiens, accompagnés de vivantes anecdotes. En voici un extrait : « Connais-toi toi-même » est ce que l’on dit. Même cela est incorrect. Car si nous parlons de « connaître » le Soi, il doit y avoir deux Soi : l’un connaissant, l’autre connu.
L’état appelé réalisation est simplement « être » - ne rien connaître ou ne rien devenir. Pour celui qui l’a réalisé, Cela seul est, et Cela a toujours été.
La vérité des upanishad qui dit « je suis Brahman » signifie seulement que l’Absolu Brahman existe en tant que « Je », et non pas en tant que « je suis Brahman ». On ne vous demande pas de vous complaire dans le « Je suis Brahman, je suis Brahman ».
Un homme pense-t-il sans cesse « Je suis un homme » ? Il l’est. Inutile pour lui de clamer sans cesse, « Je suis un homme ! ». De même le Soi est le Soi. Brahman existe en tant que « je suis » en toutes choses et en tant qu’être.
RÉALISATION
(mukti, adhigama, âtma-sakshâtkâra)
Qu’est-ce que la réalisation du Soi, âtma-sakshâtkâra ? Vous êtes l’âtma, le Soi est aussi sakshât, ici et maintenant. Où y aurait-il place pour son accomplissement (kara) ?
Cette question montre que vous croyez ne pas être le Soi. Ou aussi, vous pensez qu’il y a deux Soi, l’un réalisant l’autre : ce qui est faux.
Il n’y a pas de degrés dans la réalisation de mukti, ni dans la connaissance de jnâna.
Il n’y a pas un état de connaissance avec la conscience du corps et un autre état sans conscience de ce même corps. Le jnânin sait que rien n’existe que le Soi. Pour lui, où serait la différence entre être conscient, ou non, du corps ? La connaissance est.
PAIX (shânti, samatâ)
La paix est le but à réaliser, tant pour l’individu que pour la société. La paix est pour se purifier. L’énergie créatrice est pour le développement de la société.
ÂNANDA
(Joie, béatitude, félicité, sentiment de liberté)
La joie qui est ressentie inconsciemment dans le profond sommeil, l’est consciemment dans turîya (l’état au-delà de la veille, le sommeil, le rêve) ; là est la différence, mais il n’y a qu’ânanda qui englobe les trois états : celui du Soi.
ÎSHSVARA
(Dieu personnel unique, aspect dynamique du Brahman)
Il y a différentes routes pour atteindre Tiruvannâmalaï, mais une fois arrivé, Tiruvannâmalaï demeure la même - quelles que soient les routes choisies. De même, les approches de la réalisation diffèrent selon les aptitudes de chacun. Mais une fois réalisé,
le Soi demeure le même. Aussi, une fois arrivé à destination, il est inutile de demander comment arriver à Tiruvannâmalaï. De même, étant le Soi, il est absurde de demander comment le réaliser. Vous êtes Cela. Demeurez en Lui. C’est tout. »



dimanche 14 février 2016

Nisagardatta Maharaj




 Il ne se passe rien, personne n’est esclave et par conséquent il n’est pas question de libération. C’est seulement parce qu’on se pense en tant qu’individu qu’on conçoit la servitude et la libération. En fait «l’éveil» lui-même n’existe pas, la perception de ce fait est elle-même l’éveil. 
Votre vraie nature est prête, elle est libre, mais vous la cachez, vous imaginez toutes sortes de choses. Ce qui est vraiment nécessaire c’est une compréhension correcte de ma vraie nature, et non toutes ces petites méthodes et techniques. 
Toutes ces disciplines, ces yogas, ces pratiques sont inutiles, à moins de connaître vraiment l’entité qui en bénéficie. Toutes ces pratiques viennent à travers la conscience de «Je suis» qui, elle-même, n’est qu’une illusion. Tout ce qui se produit à travers cette illusion, le yoga, la Kundalini ou tout autre, est relatif et temporel. Aucun effort n’est requis. 
N’essayez pas de supprimer vos désirs, simplement retenez-vous de vous identifier à eux.

Il n’y a pas à rechercher le «maintenant» ou quoi que ce soit, mais à être éveillé, attentif à sa propre conscience, c’est tout. La conscience doit être consciente de sa faculté de prendre conscience. Rien n’est à faire, aucun acte particulier à accomplir. Parler d’abandon est simplement une manière d’exprimer cela. 
Vous êtes pure présence consciente, vous l’êtes et vous n’avez pas à vous le répéter avec des mots.

La spiritualité n’existe pas, il n’y a que la vie dans le monde, le jeu des cinq éléments. Vous n’êtes pas plus que du végétal: l’herbe pousse, les êtres humains poussent aussi. Cette compréhension n’est pas une question de temps. Si vous pressentez la vérité, elle est comprise en un instant. Je vous dis seulement que vous êtes Cela, la Suprême Réalité. Il n’y a rien à accomplir. Vous ne pourrez jamais devenir sage, car vous l’êtes déjà. Que voulez-vous donc atteindre dans ce monde, qui est né de votre conscience? (montrant son briquet)

La flamme continue de brûler tant qu’il y a du gaz. Est-ce qu’on peut parler de libération ou d’éveil pour cette flamme? Ce corps et cette conscience, qui sont dus aux cinq éléments, peut-on parler de leur libération? L’Un, qui précède l’apparition des éléments «est» dans l’éternité.

Ne faites rien, soyez: la méditation n’est rien d’autre. Toute cette spiritualité a pour seul but de vous faire comprendre votre vraie nature. Il n’y a rien à chercher, c’est le chercheur qui doit être perçu. Voyez le tableau tel qu’il est. Le véritable lâcher-prise est la vision qu’il n’y a rien à lâcher, puisque rien n’est à vous.

Nisargadatta Maharaj

vendredi 8 janvier 2016

Jean Bouchart d'Orval




Parution janvier 2016
Jean sera en Gironde près de Bordeaux en Mars 2016

Nous avons bu le vin sacré, nous sommes devenus immortels, nous sommes parvenus à la Lumière, nous avons découvert les dieux. Que pourrait bien maintenant nous faire l’hostilité?
 Que peut, immortel, le préjudice du mortel?ṚgVeda VIII, 48, 3

Le plus ancien recueil de textes de l’humanité chante la vaste Lumière et l’immortalité. Profondément joyeux, les hymnes védiques distillent la sereine confiance et l’intime fraternité des hommes avec les dieux. Le ṚgVeda est tout entier consacré à l’accession de l’homme à la Vérité et à la béatitude qui l’accompagne. Tout homme les recèle en lui et cette brûlante clarté peut jaillir sous l’action des puissances que sont les dieux.
Les visionnaires védiques nous ont légué un recueil de textes au sens aussi profond que méconnu. Ils avaient regardé au plus profond de leur âme, résolu le mystère de l’existence et trouvé l’immortalité. Ils vécurent en parfaite harmonie avec le ciel et la terre. Si l’homme moderne, embourbé dans son mal-être, découvrait comme eux la «Lumière immense et sans peur», il y trouverait un repos sans bornes pour son âme tourmentée.
Très peu d’Occidentaux se sont intéressés aux hymnes védiques, car les traductions n’ont fait, depuis deux siècles, que réchauffer le même minestrone de platitudes. Les légendaires troupeaux de l’Aurore tant chantés par les visionnaires védiques attendent toujours dans la caverne qu’un Indra moderne les délivre. À travers de puissantes métaphores, les hymnes védiques recèlent la plus haute connaissance mystique. Ce que les Upaniṣad et les grands textes apparus plus tard en Inde et ailleurs sur terre ont dit de plus beau et profond, le ṚgVeda l’avait essentiellement formulé il y a cinq mille ans.

BRÛLANTE CLARTÉ / LA RÉVÉLATION DU ṚGVEDA, Jean Bouchart d'Orval, Éditions Almora, Paris, 2015. ISBN 978-2-35118-284-0, 24€.
(à paraître en janvier 2016)