Quelqu'un m'a demandé récemment: "Comment puis-je m’abandonner afin de pouvoir m’éveiller?" Cela m'a fait rire parce qu'il y a dans cette question un paradoxe: le «vous» qui voudrait s’abandonner (ou résister à l’abandon) n'est pas pertinent pour l’éveil à votre vraie nature en tant que Conscience.
Vous voyez, l’abandon n'est pas quelque chose que vous faites. Il ne s'agit pas d'une action ou d'un choix mental. L’abandon arrive tout simplement lorsque vous vous rendez compte qu'il n'y a rien à quoi s'accrocher, rien à quoi renoncer - ce que vous imaginez devoir laisser aller n'est pas réel.
Ainsi, l’abandon est votre état naturel de non-résistance et d'ouverture à ce qui est. Une fois que vous le savez il n'y a rien à quoi s'accrocher et l’abandon est votre état d'être. L’abandon arrive naturellement quand la résistance se dissout.
Alors la vraie question est: Comment puis-je laisser aller la résistance à mon vaste Soi déjà dans l’abandon?
Au risque de créer une recette pour l'illumination, je vais suggérer qu'une «méthode» pourrait être de noter quand vous n'êtes pas encore éveillés et donc dans la résistance. Cette prise de conscience du soi rêveur peut-être un début pour passer de profondément endormi, à éveillé groggy. Et puis un jour, de toute façon, boum-vous vous éveillez.
Ainsi, tout comme lorsque vous rêvez la nuit et pouvez devenir lucide en recherchant les signes d'un rêve en cours (l'éléphant violet à pois dans votre salon de rêve), je vous invite à le faire dans votre rêve éveillé. Voici quatre éléphants violets qui peuvent vous indiquer un rêve en cours. En prêtant attention à ces quatre signaux simples, vous pouvez commencer à vous poser la question: "Suis-je la Conscience éveillée ou suis-je le rêve mental?".
1) Vous pensez à ce qui se passe: Ou, la réalité vous dérange. Au lieu de simplement se dérouler dans l'étreinte acceptante de la conscience, certaines ou toutes les causes de ce qui arrive vous font sentir anxieux, triste, en colère, coupable, avoir des regrets et la liste continue. Vous êtes dans un conflit intermittent ou continu avec ce-qui-est.
2) Vous croyez en vos pensées: Ou, votre façon de penser a une influence. Depuis la conscience, les pensées sont rares et surviennent dans le contexte du moment. Elles sont contextuelles à l'instant, et ne convergent pas autour des problèmes du passé ou des inquiétudes pour l'avenir. Il y a le présent, se révélant à la Conscience toujours curieuse, ou il y a le passé, l'avenir et le presque maintenant gérés par le mental.
3) Vos ressentis vous troublent: Ou vos émotions semblent faire sens. Que faire si on vous disait que vos émotions sont les symptômes d'une maladie? Que votre joie, tristesse, colère, peur, honte, culpabilité, désespoir et ainsi de suite, sont les résultats d'une maladie, un peu comme un délire provoqué par la fièvre? Et ainsi lorsque la fièvre tombe le bien-être est restauré sous la forme de votre soi éveillé, ce nouveau territoire est infailliblement calme. Les émotions ne sont pas réelles, parce que comme les conditions météorologiques, elles vont et viennent. Ce qui reste toujours, et est présent même si le rêveur mental continue de rêver, est la compréhension que l'immobilité, la joie et la paix sont tout ce qui est réel. Ce n'est pas une tentative d'être ces états, mais plutôt c'est la vérité de qui vous êtes, qui imprègne tout et s'étend dans le monde une fois que vous êtes éveillé à votre vraie nature en tant que Conscience.
4) Votre corps est vous: Ou vous imaginez que sans votre corps, vous n'êtes pas ici. C'est peut-être l'illusion la plus convaincante du rêve. Que cette forme physique appelée-(entrez votre nom)-est vous. La partie amusante est que le corps, c'est vous et ce n'est pas vous. Il est plus vrai de dire que votre forme est une extension du vous réel. Une preuve que vous croyez être le corps est la crainte des blessures ou de la mort. La peur n'est simplement pas possible dans la présence de la Conscience. Cela ne veut pas dire que l'adrénaline ne se déclenche pas si vous êtes confronté à un danger mortel. Mais cela signifie que bien que vous puissiez avoir une réaction physiologique de l'organisme, vous ne serez pas cette peur. Cette profonde sérénité face à l'annihilation est le résultat naturel de l'anéantissement expérimenté par le mental au moment de l’éveil. Seul le mental craint la mort. La Conscience Éveillée se connaît comme éternelle.
Alors vous voyez, vous êtes endormi profondément ou légèrement. Mais si ces indices surgissent dans votre expérience de vie, alors célébrez l'occasion de reconnaître que "Hé, peut-être je ne suis pas vraiment réveillé. Ce doit être un rêve! "
Être lucide dans votre propre vie, dans ce rêve éveillé, est une bénédiction. Parce que le don de cette réalisation est l'inévitable: Aucun dormeur ne dort à jamais. Vous êtes obligé de vous réveiller. Ce pourrait être maintenant.
La Conscience est ici!
Lori Ann
Page originale traduite par Christine – Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source: http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/.
Vous voyez, l’abandon n'est pas quelque chose que vous faites. Il ne s'agit pas d'une action ou d'un choix mental. L’abandon arrive tout simplement lorsque vous vous rendez compte qu'il n'y a rien à quoi s'accrocher, rien à quoi renoncer - ce que vous imaginez devoir laisser aller n'est pas réel.
Ainsi, l’abandon est votre état naturel de non-résistance et d'ouverture à ce qui est. Une fois que vous le savez il n'y a rien à quoi s'accrocher et l’abandon est votre état d'être. L’abandon arrive naturellement quand la résistance se dissout.
Alors la vraie question est: Comment puis-je laisser aller la résistance à mon vaste Soi déjà dans l’abandon?
Au risque de créer une recette pour l'illumination, je vais suggérer qu'une «méthode» pourrait être de noter quand vous n'êtes pas encore éveillés et donc dans la résistance. Cette prise de conscience du soi rêveur peut-être un début pour passer de profondément endormi, à éveillé groggy. Et puis un jour, de toute façon, boum-vous vous éveillez.
Ainsi, tout comme lorsque vous rêvez la nuit et pouvez devenir lucide en recherchant les signes d'un rêve en cours (l'éléphant violet à pois dans votre salon de rêve), je vous invite à le faire dans votre rêve éveillé. Voici quatre éléphants violets qui peuvent vous indiquer un rêve en cours. En prêtant attention à ces quatre signaux simples, vous pouvez commencer à vous poser la question: "Suis-je la Conscience éveillée ou suis-je le rêve mental?".
1) Vous pensez à ce qui se passe: Ou, la réalité vous dérange. Au lieu de simplement se dérouler dans l'étreinte acceptante de la conscience, certaines ou toutes les causes de ce qui arrive vous font sentir anxieux, triste, en colère, coupable, avoir des regrets et la liste continue. Vous êtes dans un conflit intermittent ou continu avec ce-qui-est.
2) Vous croyez en vos pensées: Ou, votre façon de penser a une influence. Depuis la conscience, les pensées sont rares et surviennent dans le contexte du moment. Elles sont contextuelles à l'instant, et ne convergent pas autour des problèmes du passé ou des inquiétudes pour l'avenir. Il y a le présent, se révélant à la Conscience toujours curieuse, ou il y a le passé, l'avenir et le presque maintenant gérés par le mental.
3) Vos ressentis vous troublent: Ou vos émotions semblent faire sens. Que faire si on vous disait que vos émotions sont les symptômes d'une maladie? Que votre joie, tristesse, colère, peur, honte, culpabilité, désespoir et ainsi de suite, sont les résultats d'une maladie, un peu comme un délire provoqué par la fièvre? Et ainsi lorsque la fièvre tombe le bien-être est restauré sous la forme de votre soi éveillé, ce nouveau territoire est infailliblement calme. Les émotions ne sont pas réelles, parce que comme les conditions météorologiques, elles vont et viennent. Ce qui reste toujours, et est présent même si le rêveur mental continue de rêver, est la compréhension que l'immobilité, la joie et la paix sont tout ce qui est réel. Ce n'est pas une tentative d'être ces états, mais plutôt c'est la vérité de qui vous êtes, qui imprègne tout et s'étend dans le monde une fois que vous êtes éveillé à votre vraie nature en tant que Conscience.
4) Votre corps est vous: Ou vous imaginez que sans votre corps, vous n'êtes pas ici. C'est peut-être l'illusion la plus convaincante du rêve. Que cette forme physique appelée-(entrez votre nom)-est vous. La partie amusante est que le corps, c'est vous et ce n'est pas vous. Il est plus vrai de dire que votre forme est une extension du vous réel. Une preuve que vous croyez être le corps est la crainte des blessures ou de la mort. La peur n'est simplement pas possible dans la présence de la Conscience. Cela ne veut pas dire que l'adrénaline ne se déclenche pas si vous êtes confronté à un danger mortel. Mais cela signifie que bien que vous puissiez avoir une réaction physiologique de l'organisme, vous ne serez pas cette peur. Cette profonde sérénité face à l'annihilation est le résultat naturel de l'anéantissement expérimenté par le mental au moment de l’éveil. Seul le mental craint la mort. La Conscience Éveillée se connaît comme éternelle.
Alors vous voyez, vous êtes endormi profondément ou légèrement. Mais si ces indices surgissent dans votre expérience de vie, alors célébrez l'occasion de reconnaître que "Hé, peut-être je ne suis pas vraiment réveillé. Ce doit être un rêve! "
Être lucide dans votre propre vie, dans ce rêve éveillé, est une bénédiction. Parce que le don de cette réalisation est l'inévitable: Aucun dormeur ne dort à jamais. Vous êtes obligé de vous réveiller. Ce pourrait être maintenant.
La Conscience est ici!
Lori Ann
Page originale traduite par Christine – Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source: http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/.
1 commentaire:
Merci!
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